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Anecdotes littéraires

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Les noms Astérix et Obélix sont d'origine typographique

Les deux célèbres Gaulois de Goscinny ne portent pas ces noms par hasard. Le grand-père de l’auteur était imprimeur-typographe. Alors quoi de mieux que des signes typographiques pour lui rendre hommage ? 

 

Pour le personnage d’Astérix, Uderzo fait le choix de l’astérisque. Du grec astêr signifiant « étoile », le mot celte rix se traduit par « roi ». 

Obélix, quant à lui, se voit attribuer l’obèle, un signe typographique en forme de dague. Du grec obelos « broche » (à rôtir), il ne pouvait que convenir à ce personnage friand. 

 

À l’image du duo formé par les deux protagonistes, l’astérisque et l’obèle sont intimement liés puisque leur rôle dans les manuscrits est analogue.

La moelleuse madeleine de Proust aurait pu être une biscotte

Dans Du côté de chez Swann, Marcel est plongé dans les souvenirs de sa tendre enfance en trempant une madeleine dans son thé. Or, la friandise vola la vedette à d’autres ! 

 

Les Éditions des Saints Pères publient un coffret de manuscrits de À la recherche du temps perdu retraçant les étapes d’écriture de l’auteur. L’épisode de la Madeleine est un moteur secret de l’oeuvre. Proust hésite, rature et recommence. Le pain grillé est son premier choix puis mue en biscotte jusqu’à devenir de petites madeleines.

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Les aquarelles de la première édition française du Petit Prince sont une imposture

En 1946, lorsque sort pour la première fois Le Petit Prince en France, le grand public fut abusé par l’indication « Avec des aquarelles de l'auteur », inscrite sur la jaquette de l’ouvrage.  

 

La maison Gallimard veut publier le conte pour Noël 1945. Or, les aquarelles originales de Saint-Exupéry étaient portées disparues. Aux États-Unis, l’ouvrage est déjà disponible. Un copycat reproduit alors les dessins de l’édition américaine, non sans quelques infidélités. C’est ainsi que Le Petit Prince laisse aux puristes l’image d’un bonhomme vêtu d’une redingote bleue. 

Une fausse dépêche est en partie à l'origine de La Nuit des temps

Durant l'été 1965, les journaux indiquent qu'un satellite américain a reçu et enregistré des signaux radio qui émanent du Pôle Sud. Quel rapport avec Barjavel ? Quelques jours avant cette « nouvelle », il prend contact avec André Cayatte, qui lui, désire réaliser un film de science-fiction. L'auteur est convoité pour construire un scénario au stade embryonnaire dans l'esprit du cinéaste. Celui-ci propose un récit sur la découverte d'un homme issu d'une ancienne civilisation. L'idée étant de raconter pour quelles raisons sa société a disparu pour permettre aux contemporains de ne pas reproduire les mêmes erreurs. De cette esquisse, associée à la fake news, un synopsis de quelques pages né. Problème : le projet piétine. Barjavel ajoute une femme et une histoire d'amour proche d'une tragédie grecque. Résultat : le film ne fut pas tourné et La Nuit des temps devint un best-seller. 

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